Si vous avez trouvé le terrain rare, celui qu’il vous faut exactement pour votre projet de construction, il y a un certain nombre de formalités à effectuer. Vous êtes libre de faire une offre pour ce terrain, et une fois que le vendeur est d’accord, vous signerez un compromis de vente qui vous engage à acheter le terrain. Si vous rompez cet avant-contrat, vous pouvez avoir à payer des dommages et intérêts. Quels sont les frais essentiels à prévoir ?
Différents frais
Si vous avez eu recours à un notaire pour la signature du compromis de vente, vous devez vous acquitter de ce qu’on appelle « frais de notaires ». Ceux-ci comprennent les honoraires du notaire, mais aussi les droits de mutation et les frais d’enregistrement de l’acte. En général, ces frais représentent environ 7 % du prix du terrain. Puis, il y a aussi la taxe d’aménagement à laquelle vous ne pouvez pas vous soustraire, que le terrain acquis fait partie d’un lotissement ou sur un terrain isolé ou diffus. Dès lors qu’une construction nécessite une autorisation d’urbanisme, cette taxe d’urbanisme est à obligatoire. Il s’agit en quelque sorte d’un permis de construire.
Que savoir sur les frais de raccordement ?
Pour un terrain non viabilisé, vous devez procéder au raccordement aux réseaux d’électricité, d’eau, de téléphone, de gaz et à l’assainissement ainsi qu’à la fibre optique (mais ceci est optionnel). Ces travaux requièrent des frais qui peuvent être très élevés, aussi, calculez à l’avance ces différents coûts. Sachez que plus la distance qui sépare votre terrain des réseaux publics est grande, plus les frais sont importants. Comptez dans les 5 000 euros pour un raccordement au sein d’un quartier pavillonnaire, mais dans les 10 000 ou 15 000 euros si c’est un terrain isolé. Vous pouvez aussi payer une taxe locale d’équipement ou une participation pour le financement de l’assainissement collectif.